I didn't know

Voilà. Ca fait une semaine que je ne suis pas allée au code. Une semaine que je ne fais rien de particulier, repoussant toujours mes engagements à la dernière limite.
Sortir des cours, faire un minimum d'exercices en tout genre appartenant au cadre scolaire; attendre patiement qu' Il sorte des cours et la journée commence enfin. Seulement il est déjà trop tard.
Aujourd'hui grêve des transports en commun. Aujourd'hui rien à faire. Boire un peu trop de café et fumer un peu trop de cigarettes sur fond de White Cube, Joy Division et autres groupes qui n'ont rien à voir entre eux.
Hier je repensais à ces premières soirées sur Bordeaux, de celles qui m'ont donné envie de venir ici. Si j'avais su que j'étais  à deux portes de chez Lui. Ironie de la vie.
Maintenant je me rends dans la maison parfaite mais je ne peux plus sonner à  côté. Tous éparpillés, comme si c'était la fin d'une amitié; de toute façon le lien était trop mince.
Cela fait une semaine que je me prend la honte de ma vie à attendre patiemment à côté d'une place vide. Je suis ridicule. Je le sais et je me demande encore pourquoi j'agis ainsi.  Pourquoi j'accorde trop d'importance à certaines personnes, alors qu'au fond il n'y a aucune raison. Au fond..
Pour l'instant il ne me tarde que ce week end histoire d'en revoir certains. De ne pas les oublier parcequ'ils sont toujours là.. de revoir celui au lien familial qui n'est pas partit si loin, même si je trouve qu'en fait un peu trop. Il revient. Certains que je croise au lycée m'adressent la parole seulement pour l'information; c'est dire. 
Cet après-midi j'ai décidé de passer le temps en fumant. Le garçon parfait me dit de ne pas abuser et le pire, c'est qu'il a toujours raison. Et le pire, c'est qu'il ne le pense pas..
Je l'aime je l'aime je l'aime, j'espère juste  que les trop grands changements ne ternissent pas une relation.
Ce qui me fait peur, c'est de voir celui qui pleure quand un couple rompt.